Depuis plusieurs années, je suis très actif dans le monde du mariage au Québec, autant sur mes réseaux sociaux que dans les groupes Facebook dédiés aux futurs mariés. Je suis aussi producteur et co-animateur de "Parlons Mariage : Le Podcast", où chaque épisode est l’occasion de répondre aux vraies questions, avec franchise, humour (parfois!) et surtout avec mon coeur.
Ici, je vous partage mes réponses les plus fréquentes données dans les groupes de discussion sur le mariage. Des conseils concrets, sans fla fla, pour vous aider à planifier votre journée de rêve.
Je vous invite à consulter le site Parlons Mariage qui est la porte d'entrée vers notre podcast !
Et à rejoindre notre belle communauté sur Facebook : Parlons Mariage au Québec.
Bienvenue dans mon univers,
– Pascal "Monsieur Mariage"
C’est LA question que presque tout le monde oublie… mais qui change tout ! Et même si ça peut sembler simple… ce n’est pas toujours évident ! Parce qu’on est vite tenté de commencer par une date, pour toute sortes de raisons : une journée de fête, une journée d'aniversaire de mariage d'un parent, un chiffre qui nous tiens à coeur ...
Mais attention. Le meilleur conseil que je peux donner : ne commence pas par choisir la date. Pourquoi ? Un mariage, c’est bien plus qu’un chiffre encerclé sur un calendrier, c’est un ensemble de décisions qui doivent être alignées avec tes priorités, ton budget, ton style… et la disponibilité des bonnes personnes !
Voici donc comment démarrer du bon pied :
1. Définissez vos attentes
Avant même de parler de lieu, de robe ou de DJ, prenez un moment pour discuter ensemble :
- Quel genre de mariage souhaitez-vous ? Intime ? Festif ? Traditionnel ? Atypique ?
- À quoi ressemble une journée de rêve pour vous ?
- Est-ce que vous préférez tout organiser vous-même (et avez le temps et l'énergie de le faire) ou déléguer à des pros ?
Cette étape est essentielle pour éviter les conflits et faire des choix cohérents. Prenez un verre de vin, un café ou un bubble tea… et jasez ensemble.
2. Faites une première ébauche de la liste d'invités
Pas besoin d’avoir les noms exacts, mais un estimé. Pourquoi ? Parce que ça va directement influencer la taille de la salle et le budget total.
On ne loue pas la même salle pour 40 personnes que pour 180 !
3. Identifiez les fournisseurs les plus importants POUR VOUS
Est-ce que c’est la musique ? Les photos ? Le menu ? Le lieu ?
Faites une liste de vos priorités, puis commencez à vérifier la disponibilité de ces fournisseurs… avant de figer la date. Oui, je sais, ça va à l’envers de ce que la majorité font… et pourtant ! Tu as un coup de cœur pour un(e) photographe, une salle ou un célébrant ? Demande-lui ses dispos AVANT de signer quoi que ce soit. Ça peut tout changer.
4. Ensuite… choisis une date
Une fois que tu sais ce que tu veux, avec combien de personnes, et avec qui tu veux travailler… là tu peux choisir une date en fonction de tout ça. Et tu seras certain(e) d’avoir une journée qui te ressemble, avec les bonnes personnes autour de toi.
Tu veux aller plus loin ? J’en parle en détail avec Sabrina Pantalloni dans l’épisode du podcast Parlons Mariage "On Jase #27". On te partage plein d’astuces, de conseils concrets et même quelques erreurs qu’on voit trop souvent. Un bon petit coup de pouce pour partir du bon pied !
Et si tu veux une version vidéo, on a aussi une capsule à ce sujet sur Youtube !
Bref : commence par ce qui compte. Et laisse la date venir au bon moment.
Au minimum, c’est trois chansons : une pour l’arrivée du cortège, une pour les signatures et une pour la sortie.
Dans les options supplémentaires, on peut avoir des chansons différentes pour le cortège (dont une toute spéciale pour la mariée) et une pour un rituel, si le moment s’y prête.
Ma suggestion : une chanson pour le cortège et une chanson pour l’arrivée de la mariée.
Tout dépend de la longueur de l’allée et du nombre de personnes dans le cortège. Ça ne sert à rien d’avoir une chanson pour chaque personne si on la fait jouer moins de 30 secondes. J’aime dire qu’il faut faire vivre la chanson.
Parfois, il peut y avoir un moment spécial qui nécessite une chanson, comme des gars qui arrivent en distribuant des boissons!
Un autre conseil : il ne faut pas se mettre la pression d’avoir une chanson parfaitement synchronisée, où la mariée entrerait à une parole précise. La synchronisation de type « chorégraphie », ça ne fonctionne jamais dans une cérémonie… même si on l’a pratiquée!
La solution? Avoir une personne allumée qui sait faire les transitions au bon moment, pour que la musique s’adapte à l’arrivée du cortège et non l’inverse. Cette personne (souvent le DJ) peut jouer avec la chanson, la rallonger au besoin ou la couper au bon moment. Par exemple, si la chanson est en plein refrain, je préfère la laisser jouer jusqu’à la fin du refrain avant de faire la transition vers la prochaine chanson.
Je me rappelle d’un moment, en tant que DJ responsable de la musique de la cérémonie, où j’ai réalisé que le photographe était parti en courant pendant l’arrivée du cortège (les batteries de son appareil étaient mortes). J’ai fait jouer la chanson du cortège en boucle jusqu’à son retour, puis j’ai lancé la chanson de l’arrivée de la mariée. Elle m’a demandé plus tard dans la journée pourquoi ça avait été si long avant qu’elle entende sa chanson pour entrer… c’était pour qu’il y ait des photos de son entrée!
Autre suggestion : j’adore quand le cortège entre sur une chanson instrumentale. Puis, quand on voit apparaître la mariée, on rend ça grandiose en lançant le refrain à ce moment précis. C’est toujours un grand moment.
Pour des suggestions de chansons, voici un site qui peut vous aider : Musique pour votre Mariage
C'est un sujet toujours à la "mode" !! Tellement, qu'on en parle régulièrement dans notre podcast, même que nous avons des épisodes consacrés à 100% à ce sujet dont : Contribution ou non 2.0.
Il n’y a pas de règles ou de protocole à suivre. Cependant, la « loi non écrite », c’est de charger le coût du repas, point final. Pas de « on va payer la moitié » ou « on charge un peu plus parce qu’on a un buffet de minuit ».
En fait, lorsqu’on décide de charger les invités, il faut éviter les dépenses trop extravagantes. Si tu arrives en jet privé à ta cérémonie et que les invités ont payé 150 $, il y a de bonnes chances qu’ils se disent : « On a payé pour ça. »
Je sais que c’est peut-être une réponse directe et un peu crue, mais c’est ce que j’en pense — et je base mon opinion sur ce que j’entends des invités, des mariés et des autres fournisseurs.
Donc, si tu charges, c’est le repas, point. Et je déconseille fortement d’arriver avec un repas huit services.
Le fait de ne pas charger donne une plus grande liberté. Je suis un peu allergique à la phrase « C’est ton mariage, fais ce que tu veux ». Oui, mais ça s’applique si vous payez vous-mêmes. Si vous chargez, vous devez faire des choix plus sobres et respectueux envers vos invités.
Voilà, c’est dit.
Maintenant, pour ceux qui choisissent de charger, vous avez entièrement le droit. C’est votre mariage.
Mais avez-vous évalué ce que les invités donneraient en cadeau si vous ne chargiez pas?
On ne parle pas ici de l’idée « je ne me marie pas pour avoir des cadeaux ». On se parle pour vrai, de la réalité. Les invités vont donner des cadeaux. C’est un fait. À vous de juger si vous avez des invités qui vont donner plus… et d’autres, moins.
Quand je vois que vous voulez demander 150 $, je pense que, en moyenne, c’est ce que les gens vont donner comme cadeau en 2025. J’ai été invité à un mariage il y a quelques années, de gens qu’on connaissait à peine, et on avait donné 150 $ par personne comme cadeau. Si on m’avait chargé 100 $ ou 125 $, j’aurais probablement donné juste ce montant-là, et pas plus.
Oui, certains invités vont donner moins. Et peut-être que les parents ou les proches vont donner plus. C’est un équilibre.
Prenons un exemple simple : un mariage de 100 invités. Le repas coûte 100 $ par personne, donc 10 000 $. Ajoutons à cela 20 000 $ de dépenses (décor, fleurs, robe, alliances, photo, DJ, etc.). Total : 30 000 $.
Si vous chargez 100 $ par personne, vous récupérez 10 000 $. Il reste donc 20 000 $ à payer.
Mais si vous ne chargez pas, et que la moyenne des cadeaux est de 150 $ par personne, vous recevez 15 000 $. Il vous reste alors 15 000 $ à couvrir. Vous êtes 5 000 $ plus près de votre objectif, et surtout, vous évitez toute la gestion des paiements.
Maintenant, admettons que je vis dans un monde de licorne, et que vous me dites : « Nos invités sont cheap, ils vont donner 150 $ par couple, max. » D’accord, ça vous fait quand même 7 500 $. Donc un mariage à 20 000 $ qui vous en coûtera 22 500 $ si vous ne chargez pas. Un écart de 2 500 $… pour la paix d’esprit.
De plus, vous évitez de gérer qui a payé, combien, quand, comment.
#BudgetMariage #ContributionsInvités #MariageQuébec
« On va faire ça à la maison, pour sauver des coûts. »
C’est une phrase que j’entends souvent, et je comprends l’intention. Mais il faut aussi regarder le tableau complet.
Un constat que je fais régulièrement : on se complique souvent la vie dans l’organisation d’un mariage, en pensant sauver de l’argent.
Charger les invités, gérer l’alcool soi-même, courir après le traiteur parce que la salle louée ne l’offre pas, avoir besoin de plus de décorations parce que la salle est une grande pièce vide avec quatre murs blancs…
Et le grand classique : organiser le mariage dans la cour arrière pour économiser.
Mais attention : une fois qu’on additionne le chapiteau, le plancher, les tables, les chaises, les nappes, les ustensiles, l’éclairage, le système de son, et même… les toilettes portatives (oui, oui, il faut penser à ça aussi!) — ça revient souvent plus cher qu’une salle toute équipée.
Et soyons honnêtes : tu ne veux pas gérer des toilettes le jour de ton mariage. Vraiment pas.
Ce sont des exemples concrets de décisions qu’on prend avec l’intention de couper dans le budget, mais qui, au final, peuvent ajouter du stress, du travail et des coûts supplémentaires.
Si vous avez un petit budget, il existe de belles options :
Se marier en semaine ou hors saison
Réduire le nombre d’invités
Miser sur l’essentiel et le significatif
Prioriser des fournisseurs flexibles et expérimentés
Parce qu’un mariage réussi, ce n’est pas une question de grandeur.
C’est une question de priorités bien placées, de simplicité et de cohérence avec ce que vous êtes vraiment.
On en discute dans cet épisode de Parlons Mariage Le Podcast (Mariages à Petit Budget)
La plupart des fournisseurs n’ont pas de tarif « à pourboire » comme une serveuse, un serveur ou une barmaid. Donc, la réponse est simple : ce n’est pas obligatoire sauf pour le traiteur qui va probablement l'inclure dans sa facture finale (à valider avec lui)
Je sais que certains fournisseurs ouvrent la porte, car ça peut sembler plaisant de recevoir quelques dollars de plus. Et justement, quand on ouvre la porte, ça cause un stress inutile à savoir combien ?? Sur une facture de 2000$ pour un service de photographe ou DJ ou autre, un 15% de pourboire c'est quand même 300$ !!
Et c'est là qu'on se pose la question : Et si je donne 100$, est-ce que c'est mal vu ? En fait, vous pourriez donner 0$ et ça serait parfait car ce n'est pas un travail à pourboire. Et si le fournisseur estime que c'est nécessaire, c'est peut-être qu'il veut se démarquer par un tarif plus bas que la compétition mais qu'au final, il veut avoir le même montant que ceux qui chargent un peu plus cher que lui !
De mon côté, j’ai toujours eu l’optique de limiter les doutes ou le stress que ça peut causer. Je suis très clair avec mes clients : c’est non pour moi.
Si vous voulez faire un petit « plus » pour votre fournisseur, le plus beau cadeau que vous pouvez lui faire, c’est d’écrire une recommandation sincère sur sa page Facebook ou Google. C’est une excellente façon de le remercier.
Dans mon domaine, certains paient pour de la publicité ou investissent temps et énergie à produire du contenu. Une bonne recommandation de client satisfait peut valoir autant, sinon plus, que des centaines de dollars en pub. Pour vous, ça ne coûte rien. Pour nous, ça vaut de l’or.
Et pour une réponse encore plus complète sur le sujet, voici un épisode de Parlons Mariage : Le Podcast où on en discute : On Jase 12.
D’un point de vue légal, il est tout à fait possible de faire la signature officielle avec un célébrant et deux témoins, à un autre moment, tant que tout est conforme aux documents légaux.
Dans ce cas, la cérémonie devant vos proches devient symbolique.
Mais voici ce que j’en pense, personnellement.
La lecture des lois — le fameux texte légal obligatoire — ça prend à peine 1 minute 30 à lire. Sur une cérémonie de 30 minutes, ça représente moins de 5 % du moment.
Alors, pourquoi ne pas simplement se concentrer sur le 95 % restant, celui qui est rempli d’émotion et de sens?
Les signatures, quant à elles, sont une belle occasion de faire jouer une chanson que vous aimez mais que vous ne saviez pas trop où placer dans la cérémonie.
Et franchement, tout le trouble de faire “comme si”, de regrouper tout le monde une autre fois alors que vous étiez déjà tous là... est-ce que ça vaut vraiment la peine?
Une belle idée que j’aime proposer : commencez la lecture des lois avec une phrase comme : « Ça prend une minute, mais ça va durer toute une vie. »
C’est simple, ça met le ton, et ça permet d’intégrer ce moment obligatoire dans l’ambiance générale, sans lourdeur.
Et puis, soyons honnêtes... il y a toujours une tante qui va vous le rappeler : « Votre cérémonie n’était pas vraie, vous n’avez pas dit oui aux lois! »
Est-ce que ça vaut le coup de gérer ça? Je ne parle même pas ici du risque légal (qui prendrait une situation extrême), mais juste du stress que ça peut créer pour rien. Et vous ne voulez pas vivre ça.
Alors, mon conseil : faites-le. C’est court, c’est simple, et ça vous évite bien des maux de tête.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à cette question. Chaque cas est unique. Mais si je devais vous donner **deux conseils** de base : Faites un “Save the Date” et "Réduire les délais".
Faire un “Save the Date”
Vous connaissez votre date, et vous tenez à avoir certains invités présents? Pourquoi attendre?
Envoyez un “Save the Date” à vos invités de "catégorie A" (ceux que vous voulez absolument à vos côtés le jour J). Ce n’est pas obligé d’être compliqué : un message Messenger, un courriel ou une publication dans un groupe Facebook privé fait très bien le travail.
Ce message vous permet de "respirer un peu", car vous n’avez pas à spécifier ni l’endroit, ni le menu, ni le montant d’une contribution, ni le code vestimentaire. Vous demandez simplement à vos proches de "réserver la date".
De cette façon, ils pourront éviter de réserver leur fameuse croisière de rêve… le même week-end que votre mariage!
Réduire les délais
Grâce au “Save the Date”, vous n’avez pas besoin d’envoyer vos faire-part des mois à l’avance. En fait, plus vous les envoyez tard, plus vous avez de chances que les gens répondent rapidement, sans laisser l’invitation traîner dans le fond d’un tiroir.
On voit souvent des mariées mentionner que peu d’invités ont répondu et qu’elles doivent envoyer des rappels. Ce problème revient souvent à deux causes :
Faire-part envoyés **trop tôt**
Délai de réponse **trop long**
Donc : plus tard = mieux, et plus le délai de réponse est court, plus les invités y répondent.
Un exemple concret :
Imaginons un mariage le 5 septembre 2026. Tu veux te donner un mois pour finaliser ton plan de table, et ton traiteur exige le nombre final d’invités un mois avant.
Réponses finales attendues : 5 août
Retardataires : enlève 1 semaine : 29 juillet
Délai retour par la poste : enlève 1 semaine : 22 juillet
Délai de réponse des invités : enlève 1 mois : 22 juin
Temps pour envoyer les faire-part : enlève encore 1 semaine : 15 juin
Donc, dans cet exemple, la semaine du 15 juin est parfaite pour envoyer les invitations officielles.
Et si vous les envoyez de façon électronique, vous pouvez éliminer les délais postaux, ce qui vous donne encore plus de flexibilité.
Bref, c’est un exemple, mais il vous donne une idée claire pour optimiser vos envois et diminuer les suivis inutiles.
Fini le temps où on envoyait des faire-part à Noël. Fini le temps où on donnait deux mois pour répondre. Soyez stratégiques, et vous allez simplifier toute la suite.
C’est une question qui revient souvent : Doit-on fournir une playlist complète au DJ pour notre mariage?
Ma réponse? Elle tient en une autre question : Le rôle du DJ, est-ce de faire jouer de la musique, ou de faire en sorte que vos invités s’amusent?
Prenons un exemple : si, après les trois ou quatre premières chansons de votre playlist, personne ne danse… est-ce que le DJ doit continuer, chanson après chanson, au risque de perdre le plancher de danse?
Ou encore, si le party est en feu et qu’une chanson prévue dans votre liste fait fuir les invités, est-ce que le DJ doit absolument la faire jouer au complet, juste pour respecter le plan? Ou bien doit-il la couper et réagir pour sauver l’ambiance?
Ce que vous demandez au DJ dans ce cas, c’est d’appliquer une procédure pour atteindre un résultat. Mais dans les faits, ce n’est pas une procédure qu’il faut imposer, c’est le résultat qu’il faut viser.
Et je comprends pourquoi plusieurs couples se sentent obligés de fournir une playlist complète. Malheureusement, trop de DJ vendent leurs procédures au lieu de leurs résultats. Ils parlent de leurs 35 années d’expérience, de la grosseur de leurs haut-parleurs, du nombre d’heures de musique dans leur ordinateur... mais ils parlent rarement de ce que leurs clients disent d’eux après une soirée.
Et c’est ça, le cœur de tout : Est-ce que les invités se sont amusés? Ont-ils dansé? Vont-ils en parler encore dans six mois?
Si on revient à la question de départ, moi, en tant que DJ, je demanderais ceci :
Qu’est-ce qui est le plus important pour vous? Que je joue votre playlist à la lettre ou que vos invités vous disent qu’ils viennent de vivre le plus beau mariage de leur vie?
Parce que, dans 99% des cas, on ne peut pas avoir les deux.
Je comprends cette envie de contrôle. Elle vient souvent d’un manque de confiance envers les DJ, et parfois avec raison : certains DJ tournent en boucle les mêmes hits, sans s’adapter au public. Mais ce n’est pas une fatalité.
Pour illustrer ma pensée, je vous propose une analogie.
Quand vous allez au restaurant, vous choisissez ce que vous voulez manger. Vous choisissez la viande, l’accompagnement… mais vous ne dites pas au chef comment faire cuire le poulet, quelles épices utiliser, ni comment dresser l’assiette.
Pourquoi? Parce que le chef, celui qui a 35 ans d’expérience, ne vous sert pas une assiette de 1994 avec deux boules de patates, des carottes en bâton et du paprika. Il est à jour, créatif, et il cuisine en fonction de vous et de vos invités.
C’est pareil pour un bon DJ. Il ne devrait pas jouer une playlist figée depuis 15 ans, mais plutôt s’adapter, lire la foule, créer l’ambiance. Et surtout : livrer une soirée inoubliable.
Votre demande de playlist n’est donc pas folle, je la comprends très bien. Mais je vous pose une question en retour : Est-ce que vos goûts musicaux respectent ceux de vos invités?
Parce qu’en toute honnêteté, si votre objectif est de faire jouer exactement votre propre playlist du début à la fin, un bon forfait Spotify pourrait très bien faire l’affaire. Et ce serait beaucoup moins coûteux.
Mais si vous visez une soirée “wow”, un vrai moment magique pour vos invités et pour vous… alors là, il faut miser sur la confiance envers votre DJ. C’est là que la magie peut vraiment opérer.
En tant qu’animateur, DJ, célébrant et passionné de mariage (oui, tout ça!), j’ai eu la chance de participer à des dizaines de salons du mariage à travers le Québec. Je peux te dire une chose : les fournisseurs qui prennent le temps d’être présents dans ces événements démontrent non seulement du sérieux, mais aussi un vrai désir de connecter avec les futurs mariés.
Déjà, un contact humain, c’est toujours plus inspirant qu’un simple appel téléphonique ou un courriel. Le feeling passe ou… ne passe pas. Et dans un mariage, on veut du monde avec qui le courant passe!
Voici donc quelques conseils que j’aime partager aux futures mariées (et futurs mariés aussi!) pour bien profiter de leur visite au salon :
Crée-toi un courriel dédié au mariage (style Gmail). Tu vas recevoir plein d’informations importantes, et c’est mieux de tout centraliser à un seul endroit. Une fois le grand jour passé, supprime le compte. Tu éviteras ainsi les courriels de bouquets et de robes pour les dix prochaines années.
Ne prends pas de décision sous pression. Certains fournisseurs offrent des rabais "spécial salon" très limités dans le temps. Prends le temps de réfléchir, parle-en à ton ou ta partenaire. Et si tu veux signer quelques jours plus tard, n’hésite pas à redemander le prix du salon. Ils acceptent très souvent.
Prends des photos des kiosques que tu aimes. Et ajoute une petite note dans ton téléphone : "DJ super gentil", "Photobooth original", "Décor magnifique avec les lanternes". Après plusieurs kiosques, tout finit par se mélanger. C’est tout à fait normal.
Apporte des étiquettes autocollantes avec ton nom, ta date de mariage et ton courriel (celui que tu viens de créer). Tu participeras à des tirages, tu t’inscriras à des infolettres, tu rempliras des formulaires… et ces petites étiquettes vont te sauver un temps fou.
Pose des questions. Ce n’est pas juste une exposition, c’est une occasion unique de parler avec des professionnels passionnés. Demande des conseils, explique ton projet, explore des idées. Tu pourrais découvrir des services auxquels tu n’avais même pas pensé.
Si tu as un coup de cœur, prends les informations tout de suite. Surtout pour les fournisseurs populaires, les disponibilités partent rapidement. Réserve un rendez-vous privé plus tard pour poser toutes tes questions dans un cadre plus calme. C’est souvent là que la vraie magie opère.
Et surtout… amuse-toi. Un salon du mariage, c’est une véritable source d’inspiration. Prends le temps de découvrir, de discuter, de goûter, de comparer. Laisse-toi porter par l’ambiance et profite de cette belle étape dans la préparation de ton grand jour.